Située au bord du majestueux Saint-Laurent, Rimouski est le premier lieu de vie de Camille Tremblay. Plus précisément, c’est dans la paroisse Notre-Dame-du-Sacré-Coeur qu’il voit le jour en ce 22 mai 1929.
Son père Adolphe et sa mère Adélia Ouellet auront une belle famille de huit enfants : quatre garçons et quatre filles. Le père est un excellent forgeron. Camille fait ses études primaires et le début du secondaire dans l’environnement normal du temps pour les jeunes de son âge.
En 1942, (à l’âge de 13 ans), il entre au juvénat des Frères du Sacré-Cœur à Rimouski. Là, il reçoit une formation sérieuse; puis poursuit ses études et sa formation au noviciat d’Arthabaska. Dans la même petite ville, il continue des études et y termine sa formation religieuse au scholasticat.
En 1946 (donc à 17 ans), il devient enseignant à Sherbrooke-Centre pour trois ans. Puis il occupe le même poste à Magog (1 an), Causapscal (1 an), Matane (1 an) et Mont-Joli (2 ans).
Puis, c’est le grand départ pour l’enseignement en Nouvelle-Calédonie, (possession française près de l’Australie). Camille a alors 25 ans. Son premier séjour s’échelonne de 1954 à 1970. L’établissement où il enseigne compte à ce moment 125 internes pour quatre professeurs et deux laïcs. Ce fut, dit monsieur Tremblay, la période la plus appréciée de sa vie.
Comme l’archipel de Nouvelle-Calédonie est une possession française, le programme académique est celui de la France. En plus de faire de l’enseignement régulier, notre jeune professeur est responsable d’une troupe de scouts. Camille exerce sa profession à Bourail, sur la Côte Ouest de la Nouvelle-Calédonie.
À la fin de 1970, retour au pays. Monsieur Camille Tremblay est laïcisé. Il poursuit sa carrière d’enseignant à la polyvalente Paul-Hubert à Rimouski.
À la fin de 1971, il se marie avec Clémence Chabot. Les récits captivants que pendant deux ans notre nouveau marié fait à son épouse sur la vie et l’enseignement en Nouvelle-Calédonie, font en sorte d’éveiller leur désir d’aller travailler là-bas.
Cette fois, ils travaillent dans le nord de l’île, Côte Est, à Pouébo.
Clémence est enseignante et Camille, animateur pédagogique, secteur Nord. (Peut-être qu’un jour Camille nous fera part de ses expériences fort intéressantes dans ce pays de l’Océanie.)
En 1977, donc après quatre ans, les époux décident de revenir au pays natal.
Tous les deux enseignent au Collège français vu leurs compétences du système scolaire en usage en France. Clémence se trouve au campus de Longueuil, rue Beauregard et Camille au campus de l’école secondaire, rue Fairmont, à Montréal.
Le rêve d’une maison à Longueuil se réalise en 1978. Puis avec l’âge, Camille et Clémence vendent leur maison et vivent maintenant en condominium dans un décor magnifique.
Camille est retraité depuis 1985. Comme ex-religieux, sa pension laissant à désirer, il suit à ce moment, un cours d’agent immobilier (1 an), mais il se rend compte qu’il serait mieux dans le domaine communautaire.
Un peu avant sa retraite, vers 1980, il s’implique au CA des Loisirs de St-Robert. C’est ce qui l’attire, lorsque vient sa retraite, au CA de l’AREQ secteur Longueuil, comme trésorier, de 1991 à 1999.
Camille a toujours été très impliqué dans son milieu paroissial de St-Robert (marguillier et trésorier à la paroisse, trésorier au CA de Partage St-Robert, membre de la Commission de crédit à la Caisse populaire, coordonnateur du renouveau diocésain à la paroisse St-Robert). Actuellement, il est au COP (conseil d’orientation pastorale) et toujours secrétaire des Loisirs St-Robert.
On le nomme président de l’AREQ secteur Longueuil de 1999 à 2002 et occupe en même temps le poste de trésorier régional.
l y a 25 ans que Camille Tremblay fait du bénévolat dans plusieurs conseils d’administration et cela continue. La Ville de Longueuil a reconnu ce bénévolat en 2006.
Quel bel exemple de don de soi pour la communauté. Il faut dire que toutes ces activités n’auraient pu être possible sans le soutien discret de Clémence, pour laquelle il a une très grande estime.
Puissent-ils vivre ensemble avec une bonne santé, le cœur rempli de joie et durant de nombreuses années.
Lucie Charette
membre de l’AREQ Secteur Vieux-Longueuil